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Le blog trotter de Jean-Guillaume
29 juin 2007

L'imaginaire

    Ca fait des années que je n'y ai pas mis les pieds. J'ai du mal à me souvenir exactement, mais je crois qu'il était question d'un histoire extraordiniare avec son lot de héros et de créatures magiques. Mais c'est très flou dans ma mémoire. Pourquoi ai-je autant de mal à m'en souvenir.
    L'imaginaire est un pays très familier des enfants, demandez leur, vous verrez. Ils y connaissent les moindres recoins, tous les pirates, les elfes et créatures qui y vivent. Le pays de l'imaginaire est le lieu de prédilection des enfants, ils s'y enfuient pour échapper au dur monde des adultes. C'est un pays de liberté, pas de passeport pour y rentrer ni même de douanes, qui en a réellement envie peut y aller.
    Et puis un jour, en l'espace d'une seconde, les portes de l'imaginaire se ferment sous notre nez. En l'espace d'un instant, on a perdu l'innocence de notre enfance. On est devenu grand (quel gachis). Dès ce moment-là, on ne croit plus que tout ce qui constitue notre imaginaire puisse vraiment exister, le pays de l'imaginaire n'existe alors plus et disparaît.
    Mais ne soyez pas triste bande d'adultes décrépis et aigris pas votre vie morose et taciturne, on peut encore y aller, les portes ne sont pas vraiment fermées. Il est encore possible d'acceder à cet endroit magique. D'ailleurs, c'est d'une simplicité déconcertante, il suffit d'y croire à nouveau comme dans notre enfance : croire que tout est possible, croire que toutes ses créatures peuvent exister, croire qu'il existe encore cet endroit merveilleux où on peut aller faire ce que nous désirons, croire encore à l'imaginaire...

Tout ceci m'est venu l'autre soir après avoir un film tout à fait étonnant et je vous le conseille vivement si vous voulez retrouvez votre âme d'enfant : "Neverland" avec Johnny Depp

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Commentaires
J
Qu'est ce donc que cette amertume qui transpire à travers tes quelques mots Papi Yon... Il n'est aucunement question de fuite ou de quoique ce soit du genre. et trainer dans les bars n'est pas le meilleur moyen pour fuir... Mieux vaut affronter ces 'dure lois de la réalité' de pleine face, ne crois-tu pas?? <br /> Je rêve à croire que ceci est encore possible, si le fait de tomber amoureux fait parti du voyage, alors allons-y, je signe...
P
Mais il faut grandir. Ce (re-)construire un imagaire comme le fond les enfants est peut être une preuve de puérilité.<br /> <br /> Péril ! Oui ! Utiliser l'imaginaire pour échapper au dure lois de la réalité. Allé. Il y a d'autre manière d'y échapper tout en restant adulte. Exemple : trainer dans les bars. Ou bien collectionner. Collectionnons !<br /> <br /> Aie aie aie. Il faut choisir ces excès puisque que c'est par là qu'il faut passer pour fuire la réalité.<br /> <br /> Je suis un peu fatigué d'un coup. Je pars me noyer dans mon plat de pates une fois que j'aurais fini ma plaquette de chocolat.<br /> <br /> Il y a peut être une autre façon de fuire. Tiens : tomber amoureux. Pourquoi pas ! J'en ai envie !<br /> <br /> Oh et puis non, je repars dans les bars.
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