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Le blog trotter de Jean-Guillaume
28 octobre 2007

peut-être une idée pour le titre ?

    Voilà on a plutôt bien bossé avec le co-auteur anonyme de cette histoire, encore une fois je l'en remercie beaucoup, donc voilà l'histoire au complet. J'en profite pour faire passer un petit message. Le prochain post sur ce blog sera le 100ème. Pour cet anniversaire, je souhaite un truc énorme, du genre grand jeu concours avec des cadeaux à gagner et tout, alors si vous avez des idées en voyez un mail (jeanguillaume@blogs-trotter.com) ou alors postez un commentaire sur ce poste

CHAPITRE I (Jean-Guite)

"Depuis son départ, je suis resté cloitré chez moi à me morfondre sur moi-même, à chercher des explications là où il n'y en avait aucune. J'étais à peu près à une bouteille de bouron par jour, ce qui soit dit en passant devait légèrement expliquer ma sombre existence du moment. Je sortais juste pour acheter de quoi me saouler...
    J'essayais tant bien que mal de reprendre peu à peu l'écriture mais la boisson avait tendance à brouiller mon esprit, je n'arrivait plus à rien, j'étais devenu une vraie loque. Mon dieu qu'est-ce qu'elle pouvait me manquer!!!! Je ne saurai dire depuis combien de temps, j'étais dans cet latent, amorphe. Ma maison n'était qu'un champ de bataille, la vaisselle s'accumulait dans l'évier, les cartons de plats tout préparés trainaient sur la table du salon et celle de la cuisine. Mais bon dieu, Virginie qu'est-ce qui t'as pris ?? toujours la même question trottait dans ma tête, toujours essayer de comprendre le pourquoi des choses, n'est-ce pas dans la nature humaine? Ces questions hantent mes jours et mes nuits, l'alcool m'aide à oublier mais elles reviennent toujours à la charge. Mes amis qui me venaient me voir au début se font de plus en plus rare, même Georges ne venait plus me voir, pourtant c'est mon meilleur pote (enfin je crois qu'il l'est toujours). On s'était rencontré à la Fac. C'est lui qui m'avait arrangé mon premier rancard avec Virginie. Oh mon Dieu, Qu'est-ce qu'on a été heureux ensemble. Après la Fac on continuait à se voir régulièrement, il a même été temoin à mon mariage. Il m'avait beaucoup soutenu au début pour m'éviter de sombrer. Mais voilà, j'ai préféré m'isoler, j'avais débranché le téléphone pour ne plus être emmerdé par tous ces gens qui avaient pitié de moi et de mon état ...
       Mais aujourd'hui je me suis réveillé différent. Je crois que ça venait du rêve que j'avais fait la nuit dernière. J'ai vidé mon verre de Bourbon ainsi que le reste de la bouteille dans l'évier... Il est temps de se reprendre je me suis dit buvant un café bien serré, une clope à la main."   

CHAPITRE 2 (Jean-Guite)

Je me souviens du jour où j'ai rencontré Virginie. J'étais encore à la fac, dans les années 90. Je trainais avec une bande de dégénéré près à faire la bringue à la moindre occasion. J'avais tendance à trainer avec le même mec, Georges, je le considerais comme mon meilleur pote à l'époque. On avait ensemble le genre d'amitié type, à se raconter nos histoires de gonzesses en sirotant un bon canon dans les bons bars des rue de Rennes. Il me ramenait quand j'étais trop bourré pour prendre la voiture et vice versa, un bon collègue de fac quoi, comme on peut en rencontrer souvent.
    Ce jour-là allait changer ma vie. Je me balladais dans les couloirs avec Georges à se raconter nos conquêtes de la semaine comme à notre habitude. Et puis, j'ai aperçu cette fille qui attendait à l'entrée du secrétariat de la fac, elle semblait perdue. Comme le moindre de la fac m'étais plus que familier, je me suis avancé vers elle et je lui ai demandé : "tu viens de débarquer ici, je peux te servir de guide si tu te sens un peu perdue". J'ai toujours eu ce je ne sais quoi pour foirer systématiquement mes premières rencontres, mais là, ça c'était pas passé comme d'habitude. Elle accepta. Alors j'ai commencé à lui faire le tour de la fac, on a bien discuter. Oui, dans le temps j'ai toujours été un beau parleur... Bref, une fois la visite terminée, vu ma vivacité naturelle à attraper les perches qu'on me tendait, je l'ai laissé filer comme le roi des couillons. Et en toute honnêteté, je m'en suis mordu les doigts. J'avais beau raconté à Georges mes conquêtes, il n'en restait pas moins que les trois-quart étaient pure fiction, et je pense que Georges s'en doutait. Quelques semaines ont passées, et j'arrêtais pas d'emmerder Georges avec la petite nouvelle à qui j'avais fait le tour de la fac, et rien ne s'était encore passé. Pourtant, elle était loin de me laisser indifférent. Mais à force de prendre veste sur veste, j'avais une garde pou toute une vie, j'évitais de trop raconter ce que je ressens, la peur surement, surtout en ce qui concernait VIrginie. C'était plus qu'un béguin. Et c'est là que Georges en bon pote nous arrangea un rancard sans qu'aucun de nous (Virginie et moi, bien sur) ne soyons au courant...

CHAPITRE 3 (Anonyme)

Ce rencard, je m'en souviendrai probablement toute ma vie. J'avais rendez-vous avec Georges dans un petit bar calme de Rennes, endroit plutot surprenant pour le retrouver mais bon! Je rentre, et là, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir Virginie assise devant un thé feuilletant un bouquin. La stupeur passée, je me suis approché pour lui dire bonjour. On a très vite compris que tout cela avait été arrangé et que Georges ne viendrai pas.
Ce fut un grand moment de solitude de découvrir que mon pote avait arrangé ce rendez-vous pour que j'ai l'occasion ou peut être la force de lui parler, mais là il s'agissait d'être bon, de prendre un air aussi surpris qu'elle et de lui donner envie de rester. Et vous savez quoi, il semble que j'y soit arrivé, maladroitement certe mais elle est restée!!
On a bu un thé puis on est allé se promener, marcher dans les rues. On s'est raconté un peu nos vies. Je me souviens surtout d'avoir passé un très bon moment. Je suis incapable de raconter précisément ce qui s'est passé et de quoi on a parlé mais j'avais l'impression d'être sur un petit nuage, dans une bulle de douceur ou le temps avait cessé de défiler.
Puis il a bien fallu se quitter, mais là, comment faire pour ne pas tout gacher. Lui demander son numéro de téléphone me paraissait un peu trop direct, j'ai donc choisit de l'inviter à venir avec moi le vendredi suivant voir une troupe de cirque qui jouait dans le coin, et elle a dit OUI!!!
Je suis rentré chez moi la tête pleine d'images, de rêves et d'espoir, je sentait que ça allait marcher...
Merci Georges

CHAPITRE 4 (Jean-Guite)

c'est vrai que je n'ai pas vraiment l'habitude de parler en métaphore mais là excusez moi si cela m'a echappé. Mais depuis le rendez-vous que j'ai eu ce soir-là avec Virginie, il y avait presqu'une semaine je n'étais pas redescendu de mon petit nuage. Et à mon avis je n'y descendrais pas avant un bon bout de temps. Avec le recul, je me rends compte que les années à la fac à passer mon temps avec Virginie ont réellement été les plus heureuses de ma vie. (Je m'ouvre une nouvelle bouteille de whisky, je me sers un verre et j'allume la ènième cigarette depuis mon lever). Après le cirque la semaine suivante, il s'est enchainé un bon nombre de rencard tous aussi formidables les uns que les autres. J'étais enfermé dans cette bulle de bonheur et rien ni personne ne pouvait changer ça. Je dois avouer que j'étais vraiment heureux et j'imagine que Virginie aussi. On aura jamais assez remercier Georges pour ce premier rencard arrangé. Aujourd'hui maintenant je le sais et j'en suis sûr, J'avais su dès le premier rendez-vous que je voulais passé le reste de mes jours avec elle, mais il s'agissait d'y aller en douceur, sans rien brusquer et ne pas lui faire peur. Mais viendra où je la demanderai en mariage, et en répondant oui, elle fera de moi le plus heureux des hommes...

CHAPITRE 5 (Anonyme)

Je me suis très vite embalé mais le fait est qu'on a pris notre temps. On était très jeune finalement. Elle a continué ses études d'histoire de l'art et moi de géographie. On sortait beaucoup, on avait toujours du monde à voir et quand on avait assez d'être entourré on courrait s'enfermé chez nous. On s'était trouvé un appart sympa pas trop loin du centre. On l'avait choisit et amménagé tout les deux.
Il parait que la vie de couple est difficile et que c'est un peu le test ultime pour savoir si on est fait pour être ensemble, et bien pour nous tout a été très facil. On s'est pas vraiment posé la question, tout était naturel,et on s'est jamais disputé pour savoir qui devait faire la vaisselle ou qui devait passer le balais. D'ailleur je me souviens pas que l'on se soit disputé un jour, enfin pas jusqu'au jour ou elle est partie.
J'avais un an de plus qu'elle, j'ai donc finit mes études le premier, et à mon plus grand étonnement j'ai trouvé du boulot rapidement, alors on s'est embourgeoisé, enfin surtout moi...

CHAPITRE 6 (Jean-Guite)

Je n'ai pas vraiment envie de parler du jour où elle est partie, c'est encore trop douloureux... Alors je vais continuer à vous raconter les évènements qui ont mener à son départ...
Après quelques années de bonheur au quotidien, j'avais beau être sur que ce soit Elle, je voulais attendre le bon moment. Et il s'est finalement présenté auc ours d'un week-end qu'on avait décidé de passer en bretagne sur la côté tout près de Concarneau. On avait visité la ville fortifiée, je connaissais très bien cette ville, j'y avait passé un certain de semaines de vacances chez ma grand-mère. Du coup, je lui ai fait le coup de guide et ça a marché à merveille, on a passé une après-midi dès plus agréable.
Nous étions tous les deux des fondus de la mer, je me souviens des sorties en mer que l'on faisait quand on était encore étudiant. Alors ce soir-là, j'avais réservé un petit voilier. On est parti en mer pour s'installer dans une petite crique du côté de l'île Tudy. Et là j'avais tout préparer, excellent diner (enfin seulement ce qui est facilement faisable sur un bateau), lumière tout autour du bateau et même la lune était de la partie pour peaufiner cette soirée qui allait s'annoncer inoubliable. Une fois, le diner terminé, virginie m'a d'ailleurs au passage remercier pour mes talents de cuisinier hors pair, j'ai posé mon genou à terre. J'ai ouvert un écrin envelours dans lequel se trouvait La bague avec une magnifique pierre de Lune trônant au milieu d'un anneau en or blanc et là je lui ai demandé : "Virginie, tu ferais de moi le plus heureux des hommes si tu acceptais de passer le reste de tes jours à mes côtés." Et j'attendis sa réponse

CHAPITRE 7 (Anonyme)

Vous ne comprenez pas comment on en est arrivé à ce moment là, où je la demande en mariage, et pourtant!
C'est vrai qu'après avoir finit nos études notre vie est devenues plus calme et plus routinière mais finalement on s'y était vite habitué et on était heureux. On sortait beaucoup moins mais on partait souvent en week end chez des potes ou tous les deux, faire de la rando, se reposer au soleil ou visiter un musée.
Il m'a fallut du temps pour me décider à la demander en mariage. Elle disait, quand je l'ai rencontrée, qu'elle ne voulait pas se marier. J'avais donc peur qu'elle dise non. Il m'a fallut des heures pour choisir une bague qui lui plaise.
Le jour fatidique, j'avais tellement tout planifié, organisé et répété que j'avais l'impression de passe un examen. e pire examen de ma vie. Si elle disait non qu'est ce que j'allais devenir.
J'ai posé ma question et j'ai attendu. Elle a semblé très surprise, elle a eu une seconde d'hésitation se demandant si c'était une blague mais finalement, et ça m'a presque étonné, elle a dit oui...

CHAPITRE 8 (Jean-Guite)

Le mariage était passé depuis maintenant presque 1 mois. Evidemment, nous avions choisi Georges comme témoin de choix, sans lui rien de tout ceci ne ce serait produit. En fait à vrai dire j'en sais trop rien vu que c'est Elle, la femme de ma vie, ça serait peut etre terminer de la même manière. Bon bref, nous voilà revenus de 3 semaines de voyage de noces, le bonheur qui nous comblait déjà avant le mariage, nous entourait encore aujourd'hui en permanence.
Nous avions jeté notre dévolu sur une destination qui nous plaisait à tous les deux : l'Asie du sud est. Je n'était pas trop fan des vacances du genre tour opérator où tout est organisé à la minute, où tu es pressé par le temps en permanence. Du coup, nous sommes partis avec notre sac à dos sur le dos et un point de chute à Bangkok. De là on a vadrouillé pendant un sacré bout de temps dans des contrés éloignées de toutes civilisation du nord de la Thaïland en passant par le Laos et le Cambodge. Je dois avouer que ça nous changeait de notre vie routinière à Rennes et ça fait du bien!!!!
Des mois ont passé, nous commencions à parler d'avoir des enfants, on était presque pressé qu'un petit bambin vienne enrichir notre vie.
Jusqu'au jour où la première crise éclata...

CHAPITRE 9 (Anonyme)

Pas facil de raconter ça!
En fait le soir je rentrai assez tard du taf et normalement elle rentrait avant moi et je la retrouvais en trai de faire à manger, de lire ou de boire un coup avec une copine. Mais ce soir là il n'y avait personne, pas de mot sur la table de la cuisine et elle ne m'avait pas appelée. J'ai pensé qu'il lui était arrivé quelque chose, mais j'aurais été prévenu. J'ai essayé de l'appeler plusieur fois mais elle n'a pas répondu.
J'ai attendu, elle a fini par rentrer, tard, et relativement saoul. Quand je lui ai demandé où elle était, elle m'a dit que ça ne me regardais pas, qu'elle aussi elle avait le droit de sortir (ça m'arrivait de temps en temps de passer la soirée avec des potes dans un bar, ou chez un copain célibataire). Et puis elle est allé se coucher, j'ai pas insisté, c'était pas le moment de discuter, mais le lendemain matin je lui ai redemandé. Elle a répondue qu'elle était avec des copines. Je voulais savoir pourquoi elle ne m'avait pas prévenue, elle a juste dit qu'elle en avait pas eu envie, qu'elle en avait marre de me rendre des comptes, qu'elle se sentait prisonnière et que chaque jour c'était pire.
Elle est partie travaillée et elle m'a laissé à moitié sonné au milieu du salon. J'ai toujours pas compris ce qui s'est passé, pourquoi elle m'a dit ça. Le pire c'est qu'après ce jour ça ne s'est jamais arangé.

CHAPITRE 10 (Jean-Guite)

On se rapprochait de plus en plus de l'inéluctable situation qui me conduit à vous raconter tout ceci.
Pendant quelques j'ai tenter de savoir ce qui se passait, qu'est ce qui avait pousser virginie à se mettre dans un tel état le soir de notre première grosse incartade. A chaque fois, je me retrouvait face à une tombe. De mon côté, je me remémorais les semaines précédents cet incident, pour essayer de comprendre : avais-je fait ou dit quelque chose qu'il ne fallait, mais rien ne venait. Quelques chose s'est brisé ce soir là et encore aujourd'hui je n'arrive pas comprendre.
En tout ce qui est sur c'est que depuis ce fameux soir rien n'était comme avant. Le bonheur qui nous entourait s'était fait la malle et cette soirée de soulerie entre "copines" était la première d'une longue série. Aujourd'hui, je m'en sens un peu responsable. N'arrivant pas à trouver un moyen de comprendre la situation, je l'ai peu à peu laissé sombrer. On ne sortait plus, on ne se voyait plus beaucoup et les moments de grandes discutions sur l'avenir, sur nous étaient complètement révolus puisque de toute façon on ne se parlait presque plus...

CHAPITRE 11 (Anonyme)

Je devenais dingue!! Ca faisais tellement mal, pourquoi elle gachait tout?
Um matin, pris d'un accès de courage et de colère, j'ai voulus savoir pour de bon; mais comme à chaque fois des réponses éliptiques et le silence. Non, elle ne voulais pas qu'on se sépare, oui, elle m'aimait toujours, mais non elle ne répondrais pas à mes questions. Finalement elle avait l'air aussi perdue que moi, sauf que c'est elle qui avait toutes les cartes en main.
Je devenais fou, je deviens fou. Jamais j'aurais cru avoir aussi mal un jour. Ca à l'air facile comme ça l'amour, on nous dit jamais qu'un jour, le train peut dérailler et que tout peut partir en c...
Je lui ai dit que j'attendrai, que je pouvais tout pardonner, même si elle me trompais, et que surtout je voulais comprendre pour changer. Mais changer c'est pas vraiment possible et faire des efforts ça dur un temps et je crois qu'elle, elle avait déjà compris ça...alors on a continué de s'enfoncer (enfin surtout moi)

CHAPITRE 12 (Jean-Guite)

Je reprends la suite de mon histoire, en reprenant un verre de whisky...
Tout allait de plus en plus mal. plus le temps avançait et plus j'avais l'intime conviction qu'elle voyait quelqu'un. Mais elle continuait à se renfermer comme une huitre. Je crois que c'est à cette époque que j'ai recommencé à fumer (j'avais arrêter depuis des années pour elle), et puis je me suis à boire. Au début, c'était pas bien méchant mais plus ça allait et plus je buvais et à n'importe quelle heure.
Un jour où j'avais bu un peu plus que de coutume, j'attendais Virginie à la maison qu'elle rentre d'une nième soirée arrosée entre copine. C'est ce jour que je suis vraiment sorti de mes gonds... J'ai commencé à sérieusement m'énerver, je lui est demandé où est ce qu'elle était encore passé?? Elle est rentré dans la chambre pour aller se coucher. Je l'ai rejoins, hors de moi et j'ai commencé à la secoué pour qu'elle me parle qu'elle me dise au moins quelque chose, mais comme à son habitude rien ne vint, ce qui a fortement contribué à m'excéder d'autant plus. Et c'est là que j'ai commis l'impensable, j'ai levé la main sur la femme que j'aimais, honteux, je suis parti faire un tour pour m'éclaircir les idées. A mon retour, l'appartement était vide, elle s'était aussi enfuie...

CHAPITRE 13 (Anonyme)

Elle était partie et elle n'est jamais revenue... Je n'ai plus eu de nouvelles pendant des semaines et j'ai pas vraiment essayé de la retrouver, trop honteux. J'avais même pas le courage de lui demander pardon, même si, évidement, dans des crises de rage, je me disais que c'est elle qui nous avait entrainé jusque là. Un jour j'ai reçu des papiers, pour divorcer. Un mois de bonheur et des mois de cauchemard, voilà notre mariage. Je les ai signé, et j'ai bu du whisky. Il y avait une lettre avec. Elle me disait de l'oublier, qu'elle était désolée et que jamais elle aurait du m'épouser.
Encore maintenant je voudrais croire que je l'oublierai un jour, et que je trouverai quelqu'un d'autre avec qui je serai bien à nouveau mais au fond de moi je sais que c'est faux, jamais je l'oublierai.

EPILOGUE (Jean-Guite)

Voilà aujourd'hui j'ai 75 ans et bien des années ont passées depuis cette époque de ma vie. Quelques années après notre séparation alors que j'étais au fond du gouffre, j'ai rencontré quelqu'un, une femme bien qui s'est occupée de moi, m'a aidé à remonter la pente. Puis, on s'est marié et on a eu 3 beaux enfants. Elle n'a jamais trop su les raisons de ma descente aux enfers, mais elle ne m'a jamais posé trop de question aussi. Elle avait rapidement compris que ce n'est comme ça que j'irai mieux...
J'ai 75 ans aujourd'hui et j'ai eu une belle vie et heureuse avec Magalie. J'ai appris au bout de quelque temps, dans la rubrique évènements de notre journal régional que Virginie s'était aussi remariée, je n'ai jamais cherché à la revoir, je crois que je m'en serai pas remis. Depuis notre séparation, je n'ai pas revu Georges et je ne sais pas du tout ce qu'il est devenu. Quelques bruits courent sur lui, mais je n'y prête pas attention. Aujourd'hui, c'est triste parce qu'il m'arrive parfois d'oublier, oublier que Magalie est partie faire les courses, par exemple, alors je panique, j'ai peur qu'elle ne revienne jamais. Oui j'oublie quelques parties de mon passé, mais aussi des choses qui viennent d'arriver. J'en arrive même à oublier parfois les prénoms de mes petits-enfants (ou de les mélanger tout du moins). Mais par-contre, malgré tous mes efforts la seule chose que j'ai voulu effacer de ma vie, de ma mémoire, ce sont ces années à vivre avec Virginie. Mais pourtant ce sont les seuls vrais souvenirs qui me restent intactes, à mon grand regret...

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